L’entonnoir insomniaque, le festival qui décoiffe
Les 10, 11 et 12 janvier 2007, l’association Magdalena organise la quatrième édition du festival l’Entonnoir insomniaque aux Trinitaires et au Théâtre du Saulcy à Metz. Durant trois jours, les groupes de punk lourd, de trip-hop et de divers courants musicaux, venus des quatre coins de l’Europe mais aussi de Lorraine, vont se succéder pour le plaisir des Messins.
Si vous ne connaissez pas encore le festival l’Entonnoir insomniaque, il serait temps d’y pointer le bout du nez et de tendre les oreilles pour découvrir une programmation hors des sentiers battus. Pour la quatrième année consécutive, l’association Magdalena organise durant le deuxième week-end de janvier, un festival de musiques actuelles et nouvelles aux Trinitaires à Metz. Mais pour la première fois, deux des trois soirées auront également lieu au Théâtre du Saulcy. Initiés, curieux ou passionnés, vous allez découvrir des compositions inventives de musiciens quelque peu déchaînés, loufoques mais talentueux sur scène. Les formations viennent d’un peu de toute l’Europe : Graffen Volder de Belgique, Gentle Veincut d’Allemagne, Ada Nuki d’Italie ou J’men fou de Suisse par exemple sans oublier les groupes locaux comme DJ SHOES vs DJ QB ou Hélène Gehin…
Du punk lourd, trip-hop, funk au rock alternatif, le mélange des genres apporte une richesse musicale évidente que les organisateurs tiennent à partager avec le public. « Nous voulons permettre à des univers différents de se rencontrer et de se nourrir en offrant des passerelles entre les genres. Nous souhaitons aussi proposer au public messin, des artistes présentant des démarches singulières, personnelles et engagées. » Créée en 2003, chaque édition de l’Entonnoir somnambule a rassemblé un peu plus de 1000 spectateurs. « Nous n’avons pas l’ambition de devenir un gros festival, nous sommes un petit festival de découverte et d’échange » tiennent à préciser les dirigeants de l’association qui est membre de la fédération du Bœuf Nocturne (laquelle œuvre pour une meilleure reconnaissance du domaine des musiques actuelles sur Metz auprès des pouvoirs publics lorrains).
Si vous n’avez pas l’esprit ouvert, ni la curiosité pour les nouveaux horizons musicaux, ni l’envie de partager des instants d’échanges et de création de liens sociaux, et que seule la musique classique reste une référence pour vous, nous vous déconseillons le festival. Quant aux autres ? Notez sur vos agendas les trois soirées à ne rater sous aucun prétexte en janvier.
Article publié le 5 janvier 2008 dans le bimédia lorrain La Plume Culturelle.
Photo : © LPC|AM.