« L’En­ton­noir Insom­niaque » ouvre le bal pour la nouvelle année

L’an­née 2009 démarre en grande pompe avec le festi­val messin « l’En­ton­noir Insom­niaque » qui ouvre sa cinquième édition les 15, 16 et 17 janvier prochains sur une program­ma­tion éclec­tique de musiques actuelles avec des groupes de toute l’Eu­rope et de la région Lorraine, et des perfor­mances artis­tiques durant les trois jours.

Il y en aura fallu des kilo­mètres parcou­rus et de la persé­vé­rance pour les béné­voles de l’as­so­cia­tion Magda­lena, entre la première édition, dénom­mée « Les Oreilles Engour­dies », en 2003, dans la salle Robert Ochs, et la cinquième qui va ouvrir ses portes les 15, 16 et 17 janvier 2009 au Théâtre du Saulcy (Univer­sité Paul Verlaine, sur l’île du Saulcy à Metz) ! Il faut dire que l’an­née dernière, rien n’avait été épar­gné aux orga­ni­sa­teurs : annu­la­tion d’une troupe théâ­trale pour les perfor­mances, et aména­ge­ments sur deux sites Les Trini­taires et le Théâtre du Saulcy, pour les concerts. Cette année, il semble­rait que « L’En­ton­noir Insom­niaque » reparte sous de meilleurs auspices, et qu’un souffle artis­tique nouveau déferle sur l’Île du Saulcy.

Les orga­ni­sa­teurs ont fait du choix du lieu le cœur de leur projet. « C’est lui qui donne le ton et permet au public et aux artistes de se sentir accueillis dans une atmo­sphère chaleu­reuse, favo­rable aux échanges artis­tiques et à la créa­tion d’un lien social », indiquent les inté­res­sés. C’est ainsi que la déco­ra­tion de la salle devrait réser­ver de belles surprises, mais qu’elle permet­tra égale­ment, grâce à la salle noire du théâtre du Saulcy, davan­tage de perfor­mances. Avec d’une part, la troupe « L’ins­ti­tut Bancale », un collec­tif de plas­ti­ciens qui vont donner du volume, de la voix et du déhan­che­ment aux person­nages de leur compo­si­tion durant les trois jours du festi­val. D’autre part, pour celles et ceux qui aiment la pein­ture, les murs vont avoir de l’écho avec l’ex­po­si­tion de l’ar­tiste nancéen Vince Massey qui présente ses toiles quelque peu « fuyantes », aux décors « fiévreux avec des corps noueux, tailla­dés aux poils de cutter ».

La program­ma­tion musi­cale éclec­tique réunit des groupes locaux (The Bunch, Filia Motsa, DJ Lady Alle­mand, Scor­pion Violente, par exemple) et natio­naux (Dure Mère, Head­war, Mr le Direc­teur, pour ne citer qu’eux) et des forma­tions musi­cales étran­gères (But God Crea­ted Woman, Uz jsme doma, Lawrence Wasser, entre autres). Depuis sa créa­tion, la ligne du festi­val est de « permettre à des groupes qui ne seraient pas accueillis par de grosses salles de se produire dans de bonnes condi­tions et d’être décou­verts par le public ». Mais d’être égale­ment un événe­ment qui mélange la musique curieuse et inven­tive avec les arts pluri­dis­ci­pli­naire. Les spec­ta­teurs pour­ront assou­vir leur désir de mélo­dies en prenant une entrée ou un pass à des prix abor­dables grâce à une poli­tique tari­faire popu­laire déci­dée par l’as­so­cia­tion Magda­lena.

Alors, amou­reux d’ « élec­tro – punk – expé­ri­men­tal – trash – club – rock – afro­punk » et de poésie, « l’En­ton­noir Insom­niaque » vous attend lors d’un week-end irré­sis­tible pour vos oreilles !

Article publié le 6 janvier 2009 dans le bimé­dia lorrain La Plume Cultu­relle.

Photo : ©LPC|(montage de la rédac­tion) – Cinquième édition de « L’En­ton­noir Insom­niaque » qui compte réchauf­fer le public avec les concerts dans la grisaille de l’hi­ver.